Mort des insectes — Tout va s’arranger

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Sind Sie in der Stadt Bern auch schon auf überdimensionale Insektenskulpturen gestossen und haben sich gefragt, was die dort wohl machen? Wir lüften das Geheimnis: Sie sind Teil der Sonderausstellung «Insektensterben – Alles wird gut».

Hier finden Sie die Informationen zu diesem Kooperationsprojekt mit der Appenzeller Szenografin Karin Bucher.

Dans sa cuisine, Hans-Peter Wymann, ancien illustrateur scientifique et entomologiste du Musée d’histoire naturelle de Berne, raconte pourquoi les papillons et les insectes le fascinent depuis son enfance. Asseyez-vous et faites comme chez vous. Et n’oubliez pas de fouiller dans les placards de la cuisine pour en savoir plus sur le rôle des insectes!

Tina Siegenthaler et sa ferme bio Fondlihof montrent qu’il est possible de développer une agriculture qui nourrit les êtres humains dans le respect des insectes et de la biodiversité. La salle présente plusieurs exploitations d’ores et déjà prêtes au monde de demain. Ces structures prouvent que nous disposons depuis longtemps des connaissances et des méthodes propices à une agriculture respectueuse des insectes. Les exploitants et exploitantes agricoles misent sur des pâturages en rotation ou sur des cultures en mosaïque. Les principaux problèmes, tels que les subventions à hauteur de milliards qui contribuent à la destruction de la biodiversité, sont également abordés dans cette salle.

Bienvenue dans la tête d’Alex Aebi. Le célèbre chercheur spécialiste des pesticides de l’Université de Neuchâtel revient ici sur l’époque des pesticides (c’est-à-dire notre temps présent) et évoque les problèmes qui en découlent. Il explique par exemple que leur impact sur l’environnement ne peut faire l’objet de tests en laboratoire et qu’au fil des décennies, ils se déposent dans la nature, mais aussi dans les tissus humains. Dans cette salle, il est également question de faire la lumière sur les affaires douteuses des multinationales de l’agrochimie qui vendent à grande échelle dans les pays du Sud des pesticides interdits en Suisse et que l’on finit par retrouver dans notre écosystème par des chemins détournés.

Dans cette salle, Oliver Frey nous fait visiter sa forêt à Villigen (AG) dont il s’est occupé tout au long de sa vie professionnelle. Le forestier a pu constater par lui-même à quel point le changement climatique a affecté cet écosystème. Comment le secteur sylvicole doit-il y réagir ? La réponse d’Olivier Frey est claire : par la diversité. Il plante de nombreuses espèces d’arbres différentes, surtout des espèces locales, ce qui favorise également la prolifération des insectes. Le changement climatique, dont nous ressentirons encore les effets en 2053, profite à certains d’entre eux. À l’instar de la Piéride de l’ibéride, un papillon diurne devenu commun alors qu’il était encore rare il y a peu. Malgré quelques success-stories, de nombreuses espèces sont menacées par le changement climatique, qui compromet encore plus la biodiversité.

La préservation des habitats fait partie intégrante de l’effort de protection de la diversité des insectes. L’association faunaberna protège des habitats essentiels pour les insectes, mais aussi pour d’autres espèces animales et végétales locales, et construit de nouveaux espaces. Prenez place à la table du local à leurs côtés et construisez un château de cartes avec des dessous de verre pour en savoir plus. Dans cette salle, vous verrez pourquoi les plans d’eau revêtent autant d’importance pour les insectes, pourquoi la lutte contre la pollution lumineuse pourrait s’avérer intéressante pour votre portefeuille et pourquoi vous devriez apprendre à manier la faux. Enfin, vous découvrirez les avantages qui découlent de la protection de la biodiversité. À titre d’exemple, des études scientifiques ont montré que la biodiversité fait le bonheur des gens.

Lucca Barbery, Hannes Baur, Lena Gubler, Stefan Hertwig, Lene Halter, Sidney Kämpfer, Sarah Pearson Perret, Phillippe Steiner

Eidg. Forschungsanstalt für Wald, Schnee und Landschaft WSL, Flora di Berna, Info Fauna, Public Eye

Bei Konzept und Umsetzung der Ausstellung haben wir grossen Wert auf Nachhaltigkeit gelegt. Dabei sind wir den Prinzipien der Kreislaufwirtschaft gefolgt.

• Reduce: Wir haben versucht, möglichst wenig neue Rohstoffe zu verwenden.
• Reuse: Technik stammt grossmehrheitlich aus dem Bestand des Museums. Das Mobiliar besteht vollständig aus wiederverwendeten Objekten - aus unserem Museum, Brockenhäusern, Verkaufsplattformen oder Leihgaben.
• Recycle: Die Umsetzung ist dem Ziel gefolgt, dass die Materialien nach der Ausstellung weiterverwendet, weiterverarbeitet oder kompostiert werden können.
• Nachhaltiges Design: Wo neue Materialien eingesetzt werden mussten, ist der Aspekt der Nachhaltigkeit das wichtigste Kriterium gewesen. Der Grundbau besteht aus Schwartenhölzer, die als Restholz der Holzproduktion anfallen. Das Holz stammt aus einer Sägerei Thomas Zürcher bei Arni und hiesigen Wäldern. Die verwendete Farbe ist organisch und wird aus Lehm produziert. Der Holzbau kann nach der Ausstellung kompostiert werden. Der Boden besteht aus Recyclingfilz, 100% PES Recycling.